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Métiers du soin et de l’accompagnement : l’ARS lance une nouvelle campagne pour inspirer les vocations

Dernière mise à jour :
12/11/2025

Face aux difficultés de recrutement persistantes dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes poursuit son engagement pour renforcer l’attractivité des métiers du soin et de l’accompagnement. Une nouvelle campagne de communication est lancée.

Valoriser des métiers essentiels et susciter des vocations

Face aux difficultés de recrutement persistantes dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes poursuit son engagement pour renforcer l’attractivité des métiers du soin et de l’accompagnement.
Dans le cadre du Plan d’attractivité 2023-2028, l’ARS lance une nouvelle campagne de communication régionale, composée de six vidéos qui mettent en lumière la réalité et la richesse de ces professions à travers les témoignages de professionnels d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Les trois premières vidéos viennent d’être dévoilées :

  • Sara, aide-soignante, partage son quotidien auprès des patients ;
  • Eva, préparatrice en pharmacie, raconte son rôle essentiel dans la chaîne du soin ;
  • Benjamin et Maëlys, manipulateurs en radiologie, témoignent d’un métier à la fois technique, humain et collaboratif.

Ces portraits sincères et authentiques, tournés sur le vif dans leurs lieux d’exercice, offrent un regard concret sur ces métiers : leurs valeurs, leurs satisfactions, mais aussi leurs contraintes, loin des discours formatés.

Une campagne inscrite dans la dynamique nationale Prendre Soin

Cette démarche régionale s’inscrit dans le prolongement du programme national Prendre Soin, lancé en 2024 par le ministère de la santé et de l’accès aux soins, le ministère des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes, le ministère du travail et de l’emploi, en partenariat avec France Travail pour valoriser les métiers du soin et de l’accompagnement social.

L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes s’était d’ailleurs engagée dès 2023 dans une démarche globale et pluriannuelle, avec notamment une première vidéo intitulée « Et si c’était lui votre chemin ? », qui présentait déjà quatre métiers du soin et de l'accompagnement, à travers le regard de professionnels passionnés.

Une démarche collective pour agir sur l’attractivité

Au-delà de la communication, l’ARS conduit une démarche partenariale pour renforcer l’attractivité et la fidélisation des professionnels :

  • en lien étroit avec la DREETS, France Travail et le Conseil régional ;
  • à travers des comités de travail partagés visant à croiser les constats, mutualiser les leviers d’action et valoriser les initiatives locales.

Ces actions répondent à un objectif commun : donner envie, former et fidéliser celles et ceux qui veulent s’engager dans les métiers du soin, du social et du médico-social — des métiers essentiels, porteurs de sens et d’avenir.

Et après ?

Trois nouvelles vidéos viendront compléter la série en janvier 2026, poursuivant ainsi la mise en lumière de parcours inspirants et de vocations passionnées au service des autres.

À découvrir dès maintenant

Les trois premiers portraits vidéo sur les métiers du soin et de l’accompagnement.

Et si c'était lui, votre chemin ?

Sara : "Je m'appelle Sara, je suis aide-soignante à l'hôpital de Fourvière. Je ne suis pas rentrée par hasard, j'ai vu la souffrance je me suis dit pourquoi ne pas me tourner vers l'aide aux autres ? Vouloir peut-être apporter aussi ma contribution à d'autres personnes qui souffrent ?
Kinés, médecins, ergothérapeutes, diététiciennes... Ensemble on forme une équipe et on s'occupe de la personne."
"Coucou !"
Patiente : "Sans vous, on s'en sort pas." Sara : "Et nous aussi, on aime bien s'occuper de vous". Patiente : "C'est un métier précieux".
Sara : "C'est ça en fait, ce qui est enrichissant dans ce métier, c'est le patient qui est au centre, l'humain. C'est pas des boites de conserve, c'est des gens qui viennent, qui sont fatigués. Il y a des personnes qui sont toutes seules à la maison, le fait d'être hospitalisées elles trouvent du monde. On est quelque part leur famille."
Sara : "Elle connait tout le monde ici, les prénoms ! Moi je m'appelle comment ?" Patiente : "Sara".
Patiente : "Le plaisir de rendre les gens heureux". 
Sara : "Ce qui fait que je suis fière de mon métier, c'est que les personnes rentrent à l'hôpital pendant la phase aigüe et après la personne retourne chez elle, en bonne santé. Elle nous dit merci avec un petit mot, c'est de la reconnaissance pour moi. C'est comme si, voilà, je me sens utile. Ce qui est le plus difficile pour moi c'est que des fois on a des soucis personnels, il faut avoir le moral, l'endurance aussi.
Ce qui me retient dans ce métier c'est le fait que je dise Et si c'était moi qui étais dans un lit ? Savoir se mettre à la place de l'autre c'est très très important.
Si tu es un jeune que tu veux faire ce boulot d'abord il faut aimer le contact humain. Tu travailles avec le kiné, médecin, tu collabores avec les autres donc tu peux apprendre de tout. Tu peux même t'orienter, tu peux changer de métier. Il faut être une personne investie dans ce qu'on fait pour donner du sens à ce qu'on fait."

Les métiers du soin et de l'accompagnement recrutent. 

Devenez aide-soignant ! La formation est accessible à tous, sans condition de diplôme. Elle est accessible via la formation initiale, la formation continue, la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ainsi que par l’apprentissage. Un enseignement à distance est également possible pour 70 % des enseignements théoriques. Trois stages de 5 semaines et un de 7 semaines sont inclus dans la formation.  Tout savoir sur le métier d’aide-soignant sur le site Onisep

Et si c'était lui, votre chemin ? 
Je m'appelle Eva, j'ai 30 ans, il y a deux ans et demi maintenant j'ai fait une reconversion professionnelle en DEUST de préparatrice en pharmacie. Le matin quand j'arrive, je vais au bac. Donc ce sont des gros bacs qui arrivent des services. C'est tout ce qu'on a à produire aujourd'hui. Bienvenue au préparatoire ! Et ensuite le pharmacien vient valider en fonction de ce qui a été prescrit par les médecins. Il vient vérifier le dosage, si c'est le bon patient, la bonne molécule, etc. et si la prescription est validée, nous, derrière, on lance la production du médicament. On a un métier où il faut quand même être très vigilant, rigoureux parce que on peut facilement se tromper de dosage si on ne fait pas attention et ça peut être fatal dans certains cas. 
Le principal inconvénient je dirais, qu'on va retrouver quand on travaille à la pharmacie de l'hôpital, c'est que souvent les pharmacies sont au sous-sol, donc on n'a pas de lumière du jour. Il y a des journées où on va être, comme hier on était sous l'eau, et il y a des journées où on va avoir peut-être 3 préparations. 
Moi ce que j'aime dans le métier de préparateur en pharmacie hospitalier, c'est justement l'origine du métier qui est préparateur. Là où en officine on ne manipule plus forcément, il y a moins de préparatoire. 
Tout le circuit du médicament à l'hôpital, tout part quand même de nous. Du coup c'est dans des moments comme ça que moi je me sens vraiment utile dans le système de santé. J'ai jamais été excellente à l'école et c'est vrai que j'ai commencé le DEUST avec un bébé de 3 mois et que je m'en suis très bien sortie.
Si je devais convaincre un jeune de faire ce métier, je dirais que les études sont courtes, que derrière on a un vrai métier clé en main, entre guillemets.
Donc moi avant ça j'étais professeure de judo. J'ai choisi de faire ma reconversion professionnelle Préparatrice en pharmacie, et quand on voit une équipe comme ça, et un métier aussi passionnant, franchement, sans regret. 
Les métiers du soin et de l'accompagnement recrutent.

Devenez préparateur en pharmacie ! La formation s'effectue en deux ans pour obtenir le diplôme de préparateur en pharmacie, et trois ans au total pour le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalier
Les diplômes et offres d'emploi sur prendresoin.fr

Et si c'était lui, votre chemin ?
Benjamin : "Donc moi c'est Benjamin, je suis manipulateur radio depuis maintenant deux ans et demi. Quand j'ai fait mon premier examen avec un patient, ça a été vraiment l'aboutissement de mes trois années d'études.
"Donc là c'est la première. Vous aviez eu une prise de sang, c'est ça ?"
Je reste vraiment transparent, rassurant surtout avec le patient, pour qu'il soit vraiment le plus à même à passer l'examen dans de très bonnes conditions. 
"Super ça passe magnifiquement bien ! Donc pendant l'examen, soyez rassuré, vous avez la voix, on vous voit avec les petites caméras et on vous entend. D'accord ? Allez un, deux, trois." "ça a été monsieur, pour l'examen, ça va ? ça n'a pas trop fait mal dans le bras ?"
Ce qui fait que la relation entre collègues elle est importante c'est que on s'amuse bien, on s'entend bien. On a besoin de rire entre deux situations un peu compliquées."
Maëlys : "Si mon scanner pouvait parler, il serait content d'aider les gens, de pouvoir déceler des pathologies, servir les patients. Parce qu'aujourd'hui sans examen d'imagerie, personne ne saurait ce qu'il a. Je ne veux pas dire qu'on est indispensables mais un peu quand même."
Benjamin : "Des anecdotes très très originales : des patients on leur fait des radios, on retrouve des objets impressionnants dans le ventre. Et puis malheureusement aussi la réalité du métier où on a des anecdotes un peu plus tristes. Parfois on a des patients qui sont très compliqués, donc ça peut engendrer des situations assez dramatiques, mais c'est la réalité de notre job. On est dans un service d'urgence, donc les patients arrivent avec des pathologies où le soin doit être urgent donc l'imagerie a un rôle clé quand même dans la prise en charge du patient. 
"Vous n'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit. Vous nous le dites au petit micro."
D'avoir fait l'examen, d'avoir été rassurant, et que le patient soit content d'avoir eu son examen dans de bonnes conditions, ça c'est ce qui me rend le plus fier. Pour être manip radio il ne faut pas forcément être très très bon à l'école, il faut avoir de la rigueur et surtout il faut être passionné. Je ne peux que recommander cette profession."

Les métiers du soin et de l'accompagnement recrutent.

Devenez manipulateur en électroradiologie médicale ! 3 ans sont nécessaires pour préparer le DE de manipulateur d'électroradiologie médicale ou le DTS (diplôme de technicien supérieur) imagerie médicale et radiologie thérapeutique, obligatoires pour exercer. Consultez la fiche métier sur le site internet de l'Onisep, ainsi que les offres d'emploi sur Prendresoin.fr